Les Rames de Paille
LES RAMES DE PAILLE
( J. Verminnen / F. Gerald / J. Verminnen)
Des rames de paille
un ‘voile en papier
j’avance avec lenteur
lent’ment mais sûr’ment
j’ai tout mon temps
Je croise l’Amitié
c’est un grand voilier
l’amour c’est une île
où j’aim’bien accoster
Je louvoie contre le vent
j’en ai l’habitude
mais le ciel change souvent
et je file plein sud
le mât vibre un peu trop fort
mais il tient le coup
je ne bats pas de record
j’avance et c’est tout
Des rames de paille
un ‘voile en papier
j’avance avec lenteur
lent’ment mais sûr’ment
j’ai tout mon temps
La voix d’une sirène
revient et se perd
c’est une histoire ancienne
une femme à la mer
J’ai eu peur dans les orages
mais j’ai survécu
j’ai nagé vers les rivages
de terres inconnues
mais les vagues qui m’aiment bien
m’ont toujours porté
vers des plages où le lend’main
le soleil brillait
Des rames de paille
un ‘voile en papier
j’avance avec lenteur
lent’ment mais sûr’ment
j’ai tout mon temps